Ce qui compte pour la Direction Contrôle de Vivalis
Marc et Nazeha, comptables, nous révèlent les dessous de leur fonction au sein du service Contrôle financier de Vivalis. Notre duo nous confie leurs défis, les conseils à prendre en compte si l'on souhaite travailler dans leur secteur et le besoin de se former continuellement face à l'influence de l'intelligence artificielle. Eclairage et décryptage.
Marc et Nazeha, tous deux comptables, font partie de la Direction Contrôle de Vivalis. L'un est titulaire d’un bachelor en comptabilité, option informatique et l'autre, en option gestion.
"J’ai rejoint le service Contrôle Financier en 2019 en tant que contrôleur financier, lors de sa création", nous conte Nazeha. Après plusieurs décennies dans le secteur privé, Marc se rend compte qu'il souhaite donner une nouvelle direction à sa carrière. "Je ne voulais plus travailler pour des actionnaires mais bien me sentir utile dans une administration au service du public. Le secteur de la santé et de l’aide aux personnes me concerne et me motive car il est d’une importance cruciale pour toute la population", indique Marc, qui a intégré la Direction Contrôle en 2020.
Responsabilités au compteur
Celle-ci est chargée de différentes missions parfois absconses pour les non-initiés. Pour ne pas nous laisser pour compte, notre duo nous dévoile les coulisses de leur fonction. "La mission principale de notre service, qui travaille en seconde ligne, est de surveiller la santé financière des institutions qui sont agréées et/ou subsidiées par Vivalis. Dans ce cadre, nous effectuons des rapports de contrôle financier qui servent à informer les parties prenantes et décisionnelles de l’application adéquate des trois E (Economie, Efficience et Efficacité). Chaque membre de notre équipe gère divers secteurs", explique Marc.
Responsable du secteur hospitalier, des maisons de soins psychiatriques et des initiatives d’habitations protégées, notre collaborateur doit veiller à la santé financière des institutions qui bénéficient d’une garantie bancaire dans le cadre du Comité de Crédit mis en place.
Son compte-rendu est complété par Nazeha : "Pour ma part, je suis responsable des secteurs suivants : les centres d’aides à la personne, les services de santé mentale et les guidances à domicile. Marc et moi sommes back-up".
Les bons comptes font les bons… collègues !
La cohésion d'équipe est la première chose qui entre en ligne de compte. "Mon expérience passée m’a aidé dans l’approche des challenges et situations rencontrées. Le travail d’équipe et le passage d’expertise envers mes collègues me motivent. J’apprécie, en étant en fin de carrière, de transmettre mon expérience auprès de mes collègues", souligne Marc.
"J'ai commencé chez Vivalis lors de la création du service, où il a fallu tout mettre en place avec les membres de l'équipe et la direction. Ne possédant pas d'expérience en analyse financière, j'ai dû apprendre énormément de matières. Je me suis formée par la lecture de livres, par des exemples de rapports, par des échanges sur divers dossiers avec mes collègues", poursuit Nazeha.
Qualités à compter
Fort de son expérience, notre duo recommande à leurs futurs collègues de tenir compte de qualités bien précises. "La rigueur, le bon sens, un flair d’inspecteur, une communication claire, un sens pédagogique, un esprit d’analyse, une envie d’apprentissage, une formation permanente et une gestion en bon père de famille", énumère Marc. Vous n'avez pas encore trouvé votre compte avec cette liste non exhaustive ? "Ayez le flair d'un contrôleur et soyez motivé à apprendre à travers des formations", termine Nazeha.
Conseils à prendre en compte
Avec l'évolution de la technologie, il ne faut pas s'en laisser conter par l'intelligence artificielle.
"De nombreuses tâches comptables sont susceptibles de disparaître en raison de l'intelligence artificielle. Je recommande aux futurs collaborateurs de développer un esprit critique et analytique", recommande Nazeha.
Même son de cloche chez Marc. "Un bon futur collaborateur devra se servir des nouveaux outils et ajouter de la plus-value grâce à son esprit critique et d’analyse", confirme-t-il.
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