Aide aux personnes

Le planning familial

Les centres de planning familial sont agréés sur la base de l’ordonnance du 7 novembre 2002 relative aux centres et services de l’aide aux personnes et de l’arrêté du Collège réuni du 9 décembre 2004 relatif à l'agrément et au mode de subventionnement des centres d'aide aux personnes. 

Ces centres offrent à tous les individus, couples ou familles qui le souhaitent l’accueil, l’information ainsi que l’accompagnement social, psychologique et médical nécessaires sur le plan de leur vie affective et sexuelle.

Le planning familial

Pour être reconnus, les centres de planning familial doivent :

  • Fournir accueil, information, accompagnement psychologique, social, juridique et médical aux individus, aux couples et aux familles en rapport avec leur vie relationnelle, affective et sexuelle.
  • Fournir des informations sur l’interruption volontaire de grossesse et, le cas échéant, orienter ou accompagner la personne qui souhaite y recourir vers un autre centre de planning familial ou une institution pratiquant des interruptions volontaires de grossesse.
  • Développer une stratégie de prévention et de promotion de la santé axée sur la vie relationnelle, affective et sexuelle, et sur la santé sexuelle et reproductive, notamment en informant et en aidant les individus, les couples, les familles et les groupes sur le plan de la contraception, la prévention et l’accompagnement dans le cadre grossesses non désirées, maladies sexuellement transmissibles, leurs conséquences indésirables, la violence sexuelle et les pratiques préjudiciables, ainsi que tous les autres aspects de la vie relationnelle, affective et sexuelle.
  • Pour cela, ils doivent mettre en place des activités afin de réaliser leurs missions obligatoires. Ils organisent des consultations médicales, psychologiques, sociales et juridiques. Celles-ci sont assurées par une équipe pluridisciplinaire comprenant au moins un médecin, un psychiatre ou un psychologue et un travailleur social. Certains centres proposent également les services de juristes, de médiateurs familiaux et de sexologues. Ils doivent en outre prévoir une prise en charge psychosociale et des activités d’animation liées à l’information sur la vie relationnelle, affective et sexuelle.

Outre les missions et activités obligatoires, les centres ont également la possibilité de développer des activités sur l'interruption volontaire de grossesse, des activités de consultation spécifiques dans le domaine du mariage, de la famille, de la sexologie ou de la médiation familiale.

Dans le cadre de leurs missions obligatoires, ils sont également libres de se concentrer davantage sur des groupes cibles spécifiques.